Comme évoqué dans mon dernier post nous observons un net rafraîchissement bancaire ainsi qu’un durcissement des critères d’investissement des opérateurs financiers du privé.
Les renforcements en fonds propres sont possibles pour faire face à de forts développements. En revanche les montages LBO en vue d’opérations de croissance externe seront plus compliqués pour les entreprises exposées aux fluctuations macro-économiques. Pour elles ont peut s’attendre à une grande variabilité de leurs résultats rendant plus difficile le remboursement des dettes senior.
Ouvrir son capital à un grand opérateur privé est souvent une bonne idée car ce sont des acteurs solides, fiables et peu intrusifs. Ils apportent leur connaissance d’autres marchés, leur réseau d’affaire, et sont souvent déterminants pour accompagner la cession de l’entreprise à l’issue du terme de leur investissement, si c’est ce qui est planifié à leur entrée.
A éviter absolument :
- L’ouverture du capital aux salariés, fussent-ils à forte contribution, pour les motiver, les remercier, les fidéliser car en cas de départ ça complique les négociations, préférer alors l’intéressement.
- Les sleeping partners du premier cercle, à l’heure où le capital est distribué sans discernement (amis, relations ..). Leur contribution avec le temps est souvent décevante, quand ils ne sont pas un frein au développement de l’entreprise. Au final le cash qui leur est destiné dépasse un montant que le patron regrette d’avoir concédé.
Quant à l’association familiale, quand elle ne vous est pas imposé par une succession, à proscrire absolument si vous ne voulez pas gâcher le repas de noël. 😊